miércoles, 15 de julio de 2009

L'Ecrivain

Entre les rideaux,

Comme le soleil du matin,

Tes yeux rencontreront les miens.

Les signales lumineuses

Que les cieux reflètent

Sur tes cheveux.

Longtemps d’attente,

On tue la solitude,

Ta bouche parlera en mille langues.

On invente les mots

Car aucune ne les exprime

Comme le cœur des idiots.

On réinvente l’amour.

L’écrivain appuis sa plume d’oiseau

Et le sang coule sur la feuille.

La chair séchée,

Les yeux vides,

Des insectes partout

Comme la foule au métro.

On prendra un coup, le soir.

Nos lèvres endormis, presque morts,

Renaîtront avec bonheur.

Bisous des Antilles,

Baisers des singes.

Il n’y a rien à dire,

Il y a tout à faire.

La brise souffle des mots anciens

A l’oreille de l’amant.

La peau, l’os, le sang,

Langue universelle.

L’amour se déguise en pêcheur

Pour aller aux temples

Où la honte n’est qu’un stigmate.

L’écrivain réchauffe ses mains,

Le sang coule de son nez,

De ses yeux, de ses mains.

Il s’enferme pour lutter,

Pour se battre contre le monde.

Pendant la nuit, il succombera.

Et il renaîtra en lui

L’esprit de l’homme libre.

Il se verra, lui-même,

Sous le ciel de l’été,

Allongé sur les sables.

La mer sourira aux dents éclatantes

Pour s’évanouir dans son vertige

Incessant, infini.

Il retrouvera la paix perdue,

L’état primaire de l’homme

Dans les ombres.

La liberté de rien faire.

De rien attendre.

De rien être,

Parmi les merveilles.

Il se rappellera cieux,

Mers, sable,

Os, sang, yeux,

Et inventera des mots

Pour leur dire au revoir.

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